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Glory Box

9 juillet 2006

Bravo Zidane!

Didier Deschamps a dit que la France ne méritait pas de perdre face à l'Italie qui n'a fait que défendre en 2nde mi-temps et pendant les prolongations. Mais, n'est-ce pas ce qu'a fait la France face au Portugal?

Un contact msn critique l'arbitrage de la finale dans son pseudo.

Mauvaise foi, quand tu nous tiens.


Zidane est un très grand monsieur, mais à ce niveau-là de la compétition, donner un coup de tête, c'est vraiment pas beau. Tout le monde s'attendait à un beau départ en retraite, il nous a peut-être offert le pire. Une finale de Coupe du monde quand même suivie par des millions de gamins... Mais bon, après avoir vu Portugal - Pays-Bas, difficile de faire pire (ou mieux, c'est selon).

Mais saluons tout de même tout ce qu'il a fait pour le foot, pour le sport, pour la France, car c'est quand même un homme exceptionnel. Merci Zidane!


Oui l'hommage est court, mais c'est parce que la télé vous en proposera des plus beaux et plus longs, à commencer par le 13h de JPP. Je m'en voudrais de vous faire rater ça.



PS: je déteste son surnom.

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4 juillet 2006

Jean-Pierre Pernault, il est rigolo

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L'info du jour: il y aurait un dénommé Willy Sagnol dans l'équipe de France! Et oui, il n'y a pas que Zidane, Henry et désormais Ribéry.
Il aura fallu que la France atteigne les demi-finales pour que certains s'aperçoivent qu'il est là, et en plus qu'il est très bon.
Footix un jour, footix toujours...

Et bien sûr, pour parler des supporters portugais, soit on montre un bar (parce que les portugais, c'est bien connu, ce sont des "borracholas"), soit  "des portugais devant des légumes de merde" (copyright GB).

(désolé fallait que ça sorte)

2 juillet 2006

Le retour des Footix

Avant toute chose, laissez-moi vous rappeler ce qu'est un Footix:

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Un footix désigne une personne auto proclamée fan de football ou supporter d'une équipe de football du jour au lendemain après un événement médiatique comme la Coupe du monde de football 1998 et qui ignore tout ou presque de ce sport. Généralement les footix changent d'équipe soutenue en fonction des résultats.

Merci Wikipedia.

Pourquoi consacré un article à ceci? Regardez par la fenêtre à l'heure où j'écris, vous aurez un aperçu.
Et moi ces gens-là, je les hais. Tant pis si vous vous reconnaissez dedans.
Contre le Togo, peu de français croyaient que la France était capable de se qualifier. Seuls les vrais supporters savaient que c'était possible. Aujourd'hui, et après la qualification contre l'Espagne, on croirait revenir 8 ans en arrière, le soir du 12 juillet 1998. Etrangement, pleins de français se passionnent pour le foot. Mais ça à la limite, je peux pardonner. C'était ce qu'il fallait pour que la France devienne une nation de foot. Mais ça n'a pas duré, malgré la victoire lors de l'Euro 2000. Le footix déteste perdre et ne soutient son équipe que quand elle gagne. Et en 2002, ces même personnes se sont bien moqués de leur équipe, tout comme en 2004. En 2006 aussi, lorsqu'elle ne parvenait pas à gagner contre la Suisse ou la Corée du Sud. Et donc contre le Togo, c'était perdu d'avance pour eux. Et voilà qu'aujourd'hui ils sont tous fiers de leur "meilleure équipe du monde". Lamentable...
Pour illustrer tout cela, je n'utiliserais qu'un exemple. Un contact sur MSN affichait dans son pseudo, le jour de l'annonce des 23 joueurs retenus pour l'évènement, que la France ne passerait pas le 1er tour. Ce soir, il encense la France comme jamais...
Les médias, c'est pareil, sauf qu'eux connaissent quand même quelque chose au foot (les journalistes sportifs en tout cas).

Personnellement, il m'est déjà arrivé d'être faché avec le PSG, mais c'est différent (bin ui c'est le PSG hein ^^ plus irrégulier, ça relève du miracle). Donc à un moment j'ai boudé le PSG cette année. Surtout après le départ de l'entraîneur Laurent Fournier, dont les résultats étaient pourtant très bons, mais le président-délégué (lisez ici président bénévole), Pierre Blayau, en a décidé autrement. Pour précision, sachez que ce monsieur s'en foutait quand même pas mal du PSG. Pour lui, c'était une occupation comme une autre. Bref, passons. Guy Lacombe a succédé à Laurent Fournier, et les résultats n'étaient pas vraiment à la hauteur de son prédécesseur, malgré une belle victoire en Coupe de France face à l'OM.
On pourra dire que j'ai eu une attitude footix, mais ce n'était pas le cas. Un supporter a le droit de clamer son ras-le-bol quand même. Le footix ne fait pas ça. Quand il perd, il dit qu'il s'en fout. Quand il gagne, il sort son maillot floqué du numéro 10 de l'équipe de France. Oui j'exagère, mais l'idée est là.
J'tiens à préciser quand même que je n'ai absolument rien contre l'équipe de France, mais j'en veux beaucoup à ses supporters d'un soir. Et ils me font "détester" l'équipe de France...
Durant cette Coupe du Monde, j'ai toujours cru qu'ils pouvaient aller loin, contrairement à l'opinion publique. J'ai même pronostiqué qu'ils iraient jusqu'en quart-de-finale, voire en demi-finale. Non je ne veux pas faire le mec qui s'y connait ou quoi que ce soit, j'suis loin d'être cultivé en foot. Mais j'avais besoin de dénoncer ce faux soutien de l'équipe de France, ça m'énerve.
Bien entendu, c'est certainement partout pareil. Au Portugal, nation que je soutiens de tout mon coeur depuis toujours, certaines personnes ont la même attitude. Mais la différence, c'est que là-bas, ils sont toujours derrière leur équipe, c'est une vraie nation de foot. Je souhaite que la France soit pareille, et que ce ne soit pas éphémère. Ca ne veut pas dire que je veux que la France contre le Portugal! Ah ça non! Mais que même dans la défaite, la France déchaine autant les foules.
Maintenant, je veux surtout croire à une victoire du Portugal pour accéder à la finale, la première de leur histoire. En tout cas, ils ont atteint les demi-finales, comme il y a 40 ans. Le Portugal s'était alors incliné face à l'Angleterre, futurs champions, sur le score de 2-1, et avait remporté le match pour la 3ème place face à l'Union Soviétique sur le même score. Si l'histoire se répétait, je ne serais pas déçu, bien au contraire. Mais rien ne vaut une finale de Coupe du Monde pour cette petite nation du football.

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24 juin 2006

Queen

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Je ne vais certainement rien vous apprendre en parlant de ce groupe mythique. Mais il mérite un ptit hommage dans ce blog, en particulier Freddie Mercury qui se sera battu jusqu'à sa mort pour son groupe et pour la musique en général. Il suffit d'écouter I'm Going Slightly Mad ou encore The Show Must Go On pour s'apercevoir que c'était un homme courageux, doué et passionné. Mais revenons au début de la carrière du groupe, avec leur 1er succès mondial: Bohemian Rhapsody.

J'vous met un live, ça le fait mieux. S'il y a un concert qu'il ne faut pas rater, c'est bien celui de 1986 dans le stade légendaire de Wembley (pour avoir un large aperçu, allez ici).

 

Mais Queen, ce n'est pas que son leader, bien que le succès du groupe lui revient en grande partie. Brian May, le guitariste, qui a fabriqué avec son père sa propre guitare à l'âge de 16 ans: la Red Special. Ce qui explique pourquoi on trouve un son particulier dans ses incroyables solos (la preuve en vidéo). Oui, c'est un grand guitariste, et sans lui, Queen ne serait ptêtre pas ce que c'est devenu selon moi. Le reste du groupe se composait de John Deacon à la basse et de Roger Taylor à la batterie. Et aucun membre ne quittera le groupe de 1970 à 1991.

 

Les titres qu'il faut retenir de ce groupe sont très nombreux. Mes préférés, bien que le choix soit difficile tant j'aime le groupe, sont les suivants:
- A Kind of Magic
- Another One Bites The Dust
- Bohemian Rhapsody
- Crazy Little Thing Called Love
- Don't Stop Me Now
- Hammer To Fall
(en live c'est excellent!)
- Heaven For Everyone
- I'm Going Slightly Mad
- Innuendo
- It's A Kind Of Magic
- I Want to Break Free
- Now I'm here
- One Vision
- Princes of the Universe
- Radio Gaga
- Seven Seas Of Rhye
(impressionnant ce qu'il fait au piano au début du live je trouve)
- The Invisible Man
- The Show Must Go On
- Under Pressure
(avec David Bowie s'il vous plait ^^)
- We Are The Champions (que tout le monde connait certainement)
- We Will Rock You (ne ratez pas le live!!)

Je ne pense pas en avoir d'autres à ajouter parmi celles que j'adore. Ce qu'il faut savoir, c'est que je n'ai jamais tout écouté de Queen. Juste les Greatest Hits. Mais je songe sérieusement à me faire la discographie complète.

 

Merci Freddie... (et je ne l'aime pas parce qu'il est bisexuel, hein GB? :D)

9 juin 2006

Jamiroquai

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Depuis l'album Synkronized sorti en 1999, Jamiroquai s'est tourné propose un style plus funk, plus disco, plus électro que les précédents albums, confirmé par A Funk Odyssey (2001) où ces 3 styles sont plus présents que jamais, mettant ainsi de plus en plus de côté le style acid jazz des débuts du groupe en 1993 (mais ça ne veut pas dire que les 3 premiers albums sont moins agréables à écouter, pas du tout!).
J'ai choisi le tournant de 1999, car le dernier album, Dynamite, sorti en 2005 et que j'ai enfin écouté, va toujours dans ce sens, pour mon plus grand bonheur ^^ Les titres que j'retiendrais: Talulah aux racines jazz, et (Don't) Give Hate A Chance, une chanson dans le plus pur style disco et très entraînante. Je vous aurais bien mis le clip de cette dernière mais j'le trouve pas terrible. Par contre, je vais mettre un live que j'aime bien dont la chanson, Main Vein, est extraite de A Funk Odyssey.

Voilà pour mon coup de coeur du moment. Si vous êtes convaincu par ce que vous connaissez déjà de Jamiroquai, mais que vous hésitez à vous procurer les albums, et bien sachez qu'ils durent en général plus de 50 minutes, un point non négligeable, d'autant plus que 2 des 6 albums durent un peu plus d'une heure.
Et oui, Jamiroquai, ou plutôt Jay Kay (chanteur, auteur et principal compositeur du groupe) fait le boulot comme il faut. D'ailleurs, voici un extrait de Wikipedia:

Début 2006, Jason Kay se dit amer d’être resté aussi longtemps avec sa maison de disque Sony BMG Music. Dans une interview avec le Sydney Morning Herald, il dit que « De nos jours, c’est 18% de musique et 82% de cette connerie de marketing… Plus tard je vais faire un album, que l’on pourra télécharger sur Internet pour 5 dollars. » Il lance aussi une remarque sur la compile ‘greatest hit’ de Jamiroquai (fin 2006) qui est purement une obligation contractuelle « En 2006, Nous sortons de cette putain d’image. Prenez votre ‘greatest hits’ et collez le vous ou je pense ».

Hum, je l'aime bien (et pas parce que du sang portugais coule dans veines ^^ ni pour sa façon de se déhancher qui rappelle par moment Robert Harvey de The Music (tiens ils deviennent quoi eux?!)), mais je rappelle que c'est un collectionneur de grosses cylindrées, donc le fric, j'pense pas que ça l'ait trop dérangé ;) Mais cependant, j'admire ce qu'il fait (encore un extrait du même site que précédemment):

Comme Jay le clame dans le premier album "Emergency On Planet Earth", l'écologie fait partie de ses valeurs et il l'assume pleinement, à grande échelle en soutenant financièrement Greenpeace, et également à échelle humaine en pratiquant le recyclage des déchets, en prohibant l'usage de pesticide dans sa propriété.


PS: j'ai tous les albums :)

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7 juin 2006

The Shield

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J'vais pas faire un long discours sur cette série. J'ai mieux: une critique parfaite qui présente tous les points que j'voulais aborder, mais en mieux (pauvre de moi! Je ne suis pas parfait!).
Plus sérieusement, lisez. Et si ça vous fait peur, replongez-vous dans Hooker :D


Source: filmdeculte.com

The Shield, c'est avant tout l'horreur. Celle que l’on retrouve dans la violence du quotidien et celle, moins médiatisée, de certains policiers aux méthodes très peu orthodoxes. Inspiré de plusieurs faits divers, dont l'histoire vraie d'une unité d'élite pour qui la fin justifiait les moyens, la série suit le parcours de Vic Mackey, flic corrompu aux allures de pitbull féroce, et de sa désormais légendaire Strike Team. Lancé en mars 2002 sur la chaîne américaine FX, cette peinture bouleverse les conventions du genre, par son attitude jusqu'au-boutiste et profondément immorale. Face aux problèmes des rues, et à toute cette déchéance sociale, Vic Mackey a compris que pour contrôler, il faut dominer. C'est à dire imposer ses propres lois... Provocatrice, la série brave tous les tabous au profit d'un hyper-réalisme débordant. Tourné caméra à l'épaule, au plus près du terrain - la rue - The Shield ne fait pas dans la dentelle, sans pour autant ajouter dans l'esbroufe ou la surenchère visuelle (ici, on ne s'attarde jamais sur les cadavres, sur les scènes sanglantes..). Les nombreux réalisateurs (dont Clarck Johnson, réalisateur du récent S.W.A.T., déjà sur la violence urbaine) dépeignent un Farmington aux allures de melting pot, où Mexicains, Afro-Américains et Italiens se livrent une guerre des gangs sans merci. Ne rechignant devant aucun obstacle, la série apparaît alors comme une voiture lancée à toute vitesse sur une autoroute dont nul ne connaît tout le danger, tout le mystère. Autrement dit, tout le potentiel.

En faisant franchir très rapidement le point de non retour à son héros (dès le final du premier épisode!), Shawn Ryan, le jeune créateur de cet univers, fait entrer sa série dans une autre dimension: la cour des grands. La cour où les codes d'honneur sont bafoués, où les barrières n'existent plus, où l'intégrité est remise en question. Succès colossal sur tous les continents, The Shield a été salué par la presse comme par la profession (nombreux Golden Globes, dont ceux de la meilleure série américaine et du meilleur acteur dans une série dramatique). Narrant plusieurs parcours policiers, du capitaine véreux au simple officier de patrouille pour lesquels les désillusions, grandissantes, se dressent au fur et à mesure que la réalité se dessine, la série explore toute la crasse et la puanteur d'une ville sanctuaire, Los Angeles, où violence et haine sont devenus les maîtres mots. Le respect, très rare, ne se fait qu'entre membres de la Team. Pour le reste, c'est une autre histoire... Véritable expérience pour le spectateur, The Shield secoue, appuie là où ça fait mal et refuse catégoriquement les compromis. Captivante, la série se démarque des autres productions du moment par l'attitude désinvolte de la police et la teneur effrayante de leurs actes. Pas étonnant donc, que de nombreuses compagnies publicitaires aient refusé de programmer leurs spots durant la diffusion de certains épisodes.

Dans The Shield, seuls les résultats comptent. Et le respect des droits passe bien souvent à la trappe. Leader charismatique, à mi-chemin entre Bruce Willis et Kiefer Sutherland, Vic Mackey est une espèce de gros nounours, parfois alarmant, toujours étonnant, jamais perdant. Le genre de héros réactionnaire et provocateur qui frôle les limites de l'interdit avec une aisance déconcertante. Le genre de héros qui effraie autant les petites frappes que les gros truands, qui fait le ménage partout où il passe, et qui ne paye l'addition que lorsque ça l'arrange. C'est à dire jamais. Chef de la Strike Team, Vic a ses propres règles, ses propres arrangements avec les gangsters, son propre sens de l'éthique. Impitoyable sur le terrain, il se montre cependant protecteur et loyal avec son équipe. Un contraste efficace qui le "ré-humanise" et le rend profondément attachant. Etonnant alors de le voir déboussolé, presque perdu, lorsque, attaqué sur son terrain (sa famille compte avant tout), il se met à verser quelques larmes. Une facilité scénaristique pour certains, un pari osé pour d'autres. A chacun d'en juger. Ce qui est sûr, en revanche, c'est que seule une présence monstre pouvait incarner ce gros dur, cette "grande gueule", aussi attendrissante par moments qu'effrayante dans d'autres. En clair, l'homme de la situation, sur qui toutes les épaules de la série auraient reposé. Et c'est là que The Shield frappe très fort: Michael Chiklis.

Né le 30 août 1963 à Lowell, Etats-Unis, Michael Chiklis fait très vite comprendre à son entourage que le talent est inné. A cinq ans, dans les fêtes familiales, il imite déjà les plus grandes stars du moment, s'offrant un véritable show. Plus tard, il apparaîtra dans de nombreuses séries, puis quelques films, avant de connaître la consécration grâce à The Shield: la collaboration est efficace, puisque sa présence apporte à la série ce que la série lui apporte. A savoir de multiples récompenses. Il se voit même offrir son premier grand rôle au cinéma, en incarnant "La Chose" dans Les Quatre Fantastiques, aux côtés de Jessica Alba (une autre star de série) et Chris Evans. Pourtant, le rôle de Vic était loin d'être évident: son personnage est d'abord antipathique, dangereux, et n'hésite pas à tuer d'autres flics pour se couvrir. Bref, un anti-héros par excellence. Qu'importe, le public aime et la recette fonctionne, l'ingrédient de l'originalité ayant pris le dessus sur la bonne conscience américaine. Sans pour autant tomber dans la complaisance, la série montre une Strike Team ultra-soudée et diablement efficace. Les quatre membres qui la composent, tous complémentaires, n'hésitent pas à racketter les gros dealers et à tabasser certains malfrats. Un refus du consensus qui s'accentue de plus en plus au fil des saisons, mais qui risque très vite de déboucher sur une impasse.

The Shield ne se résume pourtant pas qu'à cette Team. Loin de là. La série, qui regorge d'idées, semble même en faire parfois trop. Car à force de vouloir représenter toute la diversité de Farmington, les scénaristes ont fini par créer un sur-plein de personnages qui en déstabilise plus d'un. Du flic black et homo au capitaine de police qui ne pense qu'à ses intérêts, en passant par l'inspecteur aux pulsions psychopathes, rien n'est épargné. C'est pourtant dans cette voie tortueuse et osée que The Shield puise toute sa substance, tout sa force, et explore de nouvelles enquêtes. Celles du politiquement incorrect ou celles de l'effroyable réalité: pédophiles, violeurs, tueurs en série... Certains épisodes sont à glacer le sang, les crimes étant de plus en plus abjects et réalistes. Ancré dans un quotidien "banal", The Shield est surtout une série policière qui tient à son statut, non usurpé pour une fois. Grâce à un rythme urgentiste (montage saccadé) et une bande-son à couper le souffle, la série ne laisse aucun temps mort. Mieux encore, l'alliance des fils directeurs récurrents à chaque saison et des enquêtes d'un épisode permet de satisfaire toutes sortes d'exigences. Très soignée sur la forme, The Shield a été conçue dès le départ pour durer cinq saisons, de treize épisodes chacune - hormis la saison centrale (quinze épisodes). Une sorte de construction palindromique original, pour une série qui ne l'est pas moins…


Je ne pouvais vraiment pas faire mieux. Oui roh pas bien le copier-coller bouh honte à moi. Cela dit, j'essaye de vendre autant que possible ce que la TV nous propose de bien aujourd'hui. Parmi tous les programmes de merde, vous risquez de passer à côté de choses dont vous n'avez pas idée. A ce propos, sachez que la diffusion de Prison Break en France est pour bientôt. Et pour que vous sachiez à quoi vous attendre avant que cela ne commence, vous aurez droit à un ptit apéro.

Mais avant cela, je vais apporter quelques précisions sur moi. N'allez pas croire que je suis un dingue de la TV. Absolument pas. Je la regarde très peu même. Cependant, j'aime pas mal de séries, c'est vrai. Je trouve ça mieux que le cinéma. Plus c'est long, plus c'est bon, mais attention, je choisis soigneusement mes programmes ^^
 

31 mai 2006

24

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Comme je le disais dans un article précédent, je présente une autre de mes séries préférées: 24. Bon, pour ceux qui ne connaissent pas encore, je vais rappeler brièvement l'histoire et le concept.
Jack Bauer, agent de la CAT (Cellule Anti-Terroriste)(CTU en anglais, ça fait plus classe), a 24 heures pour empêcher des terroristes d'accomplir leur mission. En général, c'est ce qu'on fait quand on est agent d'une CAT, j'vous apprends rien. Et comme une saison fait 24 épisodes, vous aurez compris que la série se déroule "en temps réel" (je mets entre guillemets parce que j'suis sûr que les 2 du fond vont croire que ça se passe en ce moment même). Donc voilà pour l'histoire, et voilà pour le concept de la série qui se veut très réaliste (du moins, elle essaye car par moment, il y a quelques incohérences mais bon, on va pas chipoter).
Pour le suspense, et si vous aimez ça, vous serez servi. Vous serez même sur le cul par moment, voir souvent.
Bon, passons à la saison 5 que j'ai fini de voir il y a une semaine. Je pense que c'est la meilleure de toute, et je ne suis pas le seul à le penser. Tout les ingrédients étaient réunis pour offrir une saison mémorable: complots incroyables, scènes d'action intenses, un Jack Bauer fou furieux (Kiefer Sutherland est excellent dans ce rôle), des boulets à la CAT (oui il en faut toujours ^^)...
Jack Bauer est prêt à TOUT pour parvenir à ses fins. J'insiste là-dessus, parce que dans cette saison, je ne vais pas le révéler bien sûr, mais on peut dire qu'il a complètement pété les plombs (rohlala si vous saviez!!). Cependant, son côté humain n'est pas mis à l'écart, bien que le métier suggère de ne pas être émotif du tout. Quand on le voit pleurer (là je me réfère à une saison précédente), on veut pleurer avec lui (franchement, Kiefer Sutherland est un #@&$µ% d'acteur!). C'est un personnage attachant, mais il ne faut pas oublier qu'il combat les terroristes avant tout. Il est là pour défendre son pays par tous les moyens, désobéissant même par moment les directives de ses supérieurs. Mais c'est pour ça qu'on l'aime.

Ca me fait penser au personnage de Vic Mackey dans The Shield. Vous savez de quoi je parlerais la prochaine fois ^^

En attendant, j'vous mets le trailer de la saison 5 de 24 ;)

27 mai 2006

LOST

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A l'heure où j'écris ces lignes, la saison 2 de Lost s'est achevée mercredi soir aux USA, et un peu plus d'une heure pour moi ^^

J'suis sous le choc! Un double épisode en guise de "season finale", un épisode absolument... je ne sais vraiment comment le qualifier sachant que l'on obtient beaucoup de réponses aux questions que l'on se posait depuis le début de la saison? de la série? Oui Lost c'est ça, des questions qui demeurent sans réponse pendant un long moment, des questions qui s'accumulent sans arrêt... Et parfois on a la réponse, mais se pose alors d'autres questions... Ca n'en finit pas.
Ca peut lasser le téléspectateur, comme ça peut le tenir en haleine de longs mois. Je suis de la 2ème "race" ^^ Et ça vaut largement le coup.
Ce qu'il faut savoir aussi, c'est que cette série ne se regarde pas comme un épisode de Dallas ou Desperate Housewives ;) Nan, il faut la suivre aussi sur internet en lisant différents forums où chacun y va de sa petite théorie ou encore sur d'autres choses dont je ne peux pas parler sinon je révèlerais pas mal de choses.
Si je devais résumer cette saison par des simples mots, ce serait comme ceci:

Hein??
Mais comment???
Dingue!!
Pourquoi???
Rohlala ça m'rend fouuuu!!

Et je n'exagère pas. Quand j'pense qu'à la base, c'est l'histoire d'un avion qui se crashe sur une île "déserte"...
Bon, faut dire aussi que j'suis complètement accro! Mais sachez que je suis certainement loin d'être le seul à penser comme cela. Juste quelques millions ^^
En plus de tout ça, les acteurs sont excellents. J'admire particulièrement le personnage de Sawyer interprété par Josh Holloway, un rôle parfaitement taillé sur mesure.

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Je ne sais pas trop quoi dire de plus, j'suis encore sous le choc par ce que j'ai vu ce soir. Et j'le serais encore certainement pendant un moment ^^

Alors cet été, ne ratez surtout pas cette saison si vous avez suivi la 1ère. Vous ne le regretterez pas...

Sinon, juste pour finir et annoncer un futur article, la 5ème saison de 24 s'est achevée lundi soir aux USA. Double épisode aussi. Une fin incroyable aussi. Bref, je vous garde ça au chaud pour la prochaine fois ;)

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24 mai 2006

Pour commencer

Malheureusement, le chinois n'est pas réapparu :/ Il s'attendait peut-être pas à ce que le précédent blog disparaisse. Un grand bravo à Glory__Box qui l'a supprimé par erreur! A cause de toi, on a perdu une chance d'être de grandes stars là-bas! Mais bon après tout, un de perdu, un milliard de retrouvés.
Je n'étais pas censé écrire le 1er "vrai" article de ce blog. Celle que je surnommerais désormais GB (parce que c'est plus court, plus stylé et plus alcoolisé à 2 lettres près ^^) voulait en faire un tout à l'heure. Mais comme je suis visiblement le plus doué pour écrire des conneries, c'est donc moi qui m'y colle. Bon, il est vrai qu'elle a fait le 1er. Mais bon, juste une vidéo, facile. 'fin, heureusement que t'as un apprenti webmaster pour t'aider :p

Allez, j'arrête là. J'voulais juste introduire un peu ce blog et taquiner GB (prononcez Gibi? ouais ça peut le faire ^^).

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